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Chouillinous
28 décembre 2009

Chez nous on lange!

Notre première conviction était que nous ne voulions pas que l’arrivée de notre fille génère des tonnes de déchets. A la maison nous avons banni tout ce qui est jetable et nous ne comptions pas déroger à cette règle.

De la naissance à la propreté, on estime qu’un enfant va utiliser environ 5500 couches c'est-à-dire 4,5 arbres et une tonne et demi de déchets non-biodégradable ! Et oui, quand on donne naissance, on espère que cet enfant aura la plus belle vie possible … Mais d’un autre côté dés leur arrivée on commence à bousiller leur monde.

Une couche jetable met entre 300 et 500 ans à se décomposer. Les couches qui s’accumulent dans les décharges contaminent les sols et notamment les nappes phréatiques.

Les couches sont de plus en plus absorbantes, il n’y a qu’a regarder les publicités pour couches elles vous assurent aucune fuite et le bonheur de vos enfants. Je ne suis pas sûre que ce soit lié mais bon, c’est un argument markéting qui doit sûrement fonctionner.

« Les couches jetables contiennent ainsi des gels dits super-absorbants, un ingrédient chimique qui a été interdit dans les tampons (où il était en contact avec la peau, ce qui n’est pas le cas dans les couches) en 1985 : il s’agit en fait de cristaux de polyacrylate de sodium, un polymère absorbant qui devient gel une fois humide et peut absorber jusqu'à huit cent fois son poids en eau – on le trouve généralement dans de petits sachets blancs empêchant certains produits d’être altérés par l’humidité ..

En 2000, Greenpeace a trouvé, suite à des études menées en Allemagne sur la composition des couches jetables de 8 grandes marques  des traces d'un composé chimique, le tributyltin (TBT), un biocide utilisé dans le traitement du bois, dans certaines peintures et textiles ainsi que dans la fabrication du papier. Utilisé dans les peintures pour bateaux dont il protège les coques en détruisant les algues, ce produit est aussi utilisé comme désinfectant et comme pesticide, ou enfin dans des matières plastiques comme le PVC, qu’il contribue à rendre plus durables . C’est ainsi, à en croire les études menées par Greenpeace et le réseau Women's Environmental Network (WEN) , qu’il se retrouverait dans des couches, notamment dans les élastiques au niveau des cuisses. »

Mes courses pour la planète

Donc pour nous c’était clair et net notre fille serait en couche lavable.

Après avoir cherché sur internet, nous avons décidé d’utiliser des langes pour les premiers mois. J’avais lu que les couches lavables pour les nouveaux nés étaient souvent trop grandes et qu’il y avait des fuites.

De plus les langes me convenaient bien, ils sont vraiment très économiques, sèchent vite et s’adaptent à toutes les morphologies.

J’ai commencé lorsqu’elle a eu un mois, on trouve très facilement des sites qui expliquent le pliage ( Atellier Nature ). Le lange est tenu par un snappy ou « snoopy » comme dit le papa. Au dessus du lange on met une culotte de protection chez nous ce sont les thirsties.

Cela fait deux mois que nous les utilisons, nos premières conclusion sont :

-          Beaucoup moins de poubelles à descendre

-          Pas plus de fuite qu’avec des jetables

-          On est en accord avec nos convictions

hgfhgfhftyfffffffblouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu_047

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Commentaires
C
:-) AH C'est vrai...J'aurais du lui mettre un lange de fête pour le raccord!
S
Clair et instructif, même quand on est éloigné de ce genre de soucis. Bravo pour toute cette réflexion et ces efforts. J'ai envoyé il y a peu à une amie ton article de l'an passé sur le sapin de Noël, en réponse à son questionnement. Juste un bémol ;-) : la photo en fin d'article tombe juste au dessus de la table de fête <8-o !
L
Bel effort des parents! Je suis d'accord avec toi!
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